La colonisation de la mémoire
En France gronde la scandale.
Une loi sur l'enseignement de l'histoire a été votée en février 2005, dont un des articles demande que "les programmes scolaires reconnaissent le rôle positif de la colonisation" (en Algérie et au Maroc).
Aujourd'hui le quotidien Libération titre en première page "La bataille de la mémoire". De nombreux historiens sont mobilisés pour dénoncer cette prise en otage de l'histoire du point de vue des colonisateurs.
Selon moi, pour rapprocher les peuples de la Méditerranée, il faut absolument revenir sur la colonisation, et en parler. Et ces jours-ci on en parle, et c'est bien ! Mais ensuite il ne faut pas imposer une vision préfabriquée et fausse qui ne fait qu'infecter les blessures, mais confronter les points de vue contradictoires, donner la paroles aux uns, aux autres, et aux troisièmes.
Lorsque le passé est douloureux, il faut s'y confronter. Nous, la jeune génération, n'avons pas de blessures ouvertes liées à ces histoires. C'est donc à nous de prendre les anciens par la main pour qu'ils racontent, de connaître leur passé, et de reconnaître les choix des uns et des autres qui nous ont amenés où nous sommes aujourd'hui.
Sans passé le présent n'existe pas.
Une loi sur l'enseignement de l'histoire a été votée en février 2005, dont un des articles demande que "les programmes scolaires reconnaissent le rôle positif de la colonisation" (en Algérie et au Maroc).
Aujourd'hui le quotidien Libération titre en première page "La bataille de la mémoire". De nombreux historiens sont mobilisés pour dénoncer cette prise en otage de l'histoire du point de vue des colonisateurs.
Selon moi, pour rapprocher les peuples de la Méditerranée, il faut absolument revenir sur la colonisation, et en parler. Et ces jours-ci on en parle, et c'est bien ! Mais ensuite il ne faut pas imposer une vision préfabriquée et fausse qui ne fait qu'infecter les blessures, mais confronter les points de vue contradictoires, donner la paroles aux uns, aux autres, et aux troisièmes.
Lorsque le passé est douloureux, il faut s'y confronter. Nous, la jeune génération, n'avons pas de blessures ouvertes liées à ces histoires. C'est donc à nous de prendre les anciens par la main pour qu'ils racontent, de connaître leur passé, et de reconnaître les choix des uns et des autres qui nous ont amenés où nous sommes aujourd'hui.
Sans passé le présent n'existe pas.
2 Comments:
Nous sommes une génération qui n'a pas de blessures ouvertes, ça c'est vrai.
C’est pour cela que nous parlons ensemble, no parents n’avaient pas la chance ni la technologie de faire cela facilement. Durant l’occupation Francaise d’Egypte, par exemple, un egyptien qui parle avec un français sera tenu comme un traître.
En bref, c’est nous qui devons parler (de présent et futur). Le passé est important, mais chacun racontera de son point de vue, on entendra mais on ne prendra pas tout. C’est le temps de NOUS maintenant, le temps du paix et des vrais échanges, j’éspère.
why do you guys keep writing in french? I would like understand what you guys are saying.
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