17 octobre 2005
La colonisation de la mémoire
En France gronde la scandale.
Une loi sur l'enseignement de l'histoire a été votée en février 2005, dont un des articles demande que "les programmes scolaires reconnaissent le rôle positif de la colonisation" (en Algérie et au Maroc).
Aujourd'hui le quotidien Libération titre en première page "La bataille de la mémoire". De nombreux historiens sont mobilisés pour dénoncer cette prise en otage de l'histoire du point de vue des colonisateurs.
Selon moi, pour rapprocher les peuples de la Méditerranée, il faut absolument revenir sur la colonisation, et en parler. Et ces jours-ci on en parle, et c'est bien ! Mais ensuite il ne faut pas imposer une vision préfabriquée et fausse qui ne fait qu'infecter les blessures, mais confronter les points de vue contradictoires, donner la paroles aux uns, aux autres, et aux troisièmes.
Lorsque le passé est douloureux, il faut s'y confronter. Nous, la jeune génération, n'avons pas de blessures ouvertes liées à ces histoires. C'est donc à nous de prendre les anciens par la main pour qu'ils racontent, de connaître leur passé, et de reconnaître les choix des uns et des autres qui nous ont amenés où nous sommes aujourd'hui.
Sans passé le présent n'existe pas.
Une loi sur l'enseignement de l'histoire a été votée en février 2005, dont un des articles demande que "les programmes scolaires reconnaissent le rôle positif de la colonisation" (en Algérie et au Maroc).
Aujourd'hui le quotidien Libération titre en première page "La bataille de la mémoire". De nombreux historiens sont mobilisés pour dénoncer cette prise en otage de l'histoire du point de vue des colonisateurs.
Selon moi, pour rapprocher les peuples de la Méditerranée, il faut absolument revenir sur la colonisation, et en parler. Et ces jours-ci on en parle, et c'est bien ! Mais ensuite il ne faut pas imposer une vision préfabriquée et fausse qui ne fait qu'infecter les blessures, mais confronter les points de vue contradictoires, donner la paroles aux uns, aux autres, et aux troisièmes.
Lorsque le passé est douloureux, il faut s'y confronter. Nous, la jeune génération, n'avons pas de blessures ouvertes liées à ces histoires. C'est donc à nous de prendre les anciens par la main pour qu'ils racontent, de connaître leur passé, et de reconnaître les choix des uns et des autres qui nous ont amenés où nous sommes aujourd'hui.
Sans passé le présent n'existe pas.
15 octobre 2005
Tanger (Maroc) - Algesiras (Espagne)
Le détroit de Gibraltar.
La grande porte de la Méditerranée, ouvrerte sur l'océan immense.
L 'Afrique et l'Europe s'effleurent.
Le passage des eaux, et sur elles le passage des hommes.
Ajourd'hui les ferrys transitent entre Algesiras et Tanger, transportant travailleurs et touristes, et pour les sans-papiers et les sans-visa, les passeurs proposent des barques de fortune navigant vers l'Europe, en risquant tout.
Vers la sortie du port de Tanger.
Le port industriel d'Algesiras.
Merci Blaise, qui a fait la traversée en août 2005.
La grande porte de la Méditerranée, ouvrerte sur l'océan immense.
L 'Afrique et l'Europe s'effleurent.
Le passage des eaux, et sur elles le passage des hommes.
Ajourd'hui les ferrys transitent entre Algesiras et Tanger, transportant travailleurs et touristes, et pour les sans-papiers et les sans-visa, les passeurs proposent des barques de fortune navigant vers l'Europe, en risquant tout.
Vers la sortie du port de Tanger.
Le port industriel d'Algesiras.
Merci Blaise, qui a fait la traversée en août 2005.